L'hôtel de Than, situé boulevard Maréchal-Leclerc, devrait être restauré d'ici fin 2017, en appartements d'hébergement d'urgence. L'ancien cinéma Pathé, situé juste à côté, sera détruit.

À Caen, l'ancien hôtel de Than, situé boulevard Maréchal-Leclerc, va faire l'objet d'une restauration comme l'indique le journal
Ouest France. D'ici fin 2016, des appartements accueillant des personnes mises à la rue devraient y voir le jour, comprenant des T1, T2 et T3, ainsi qu'une épicerie solidaire au rez-de-chaussée gérée par le CCAS (Centre communal d'action sociale) de la Ville de Caen. L'ancien cinéma Pathé, situé juste à côté, sera détruit. La ville est en négociations pour y construire un autre foyer d'urgence. C'est le service de veille sociale 115 qui sera chargé de la gestion de ce lieu. Selon Joël Bruneau, Maire de Caen, ce nouveau lieu "
permettra enfin d'ouvrir le centre-ville aux populations les plus fragiles, toujours repoussées à l'extérieur des villes depuis des décennies". Il ajoute que "
c'est un nouveau choix politique décidé par la municipalité, un rééquilibrage en quelque sorte". Un constat partagé par Evelyne Pambou, directrice départementale de la cohésion sociale du Calvados : "
financer à fonds perdus des nuitées d'hôtel et devoir parfois laisser des familles entières dormir à la rue n'est plus possible. C'est une nouvelle dynamique volontariste de l’État pour assurer une réelle prise en charge sociale et que plus personne ne dorme à la rue à Caen d'ici 2017". Elle annonce ainsi que plusieurs centaines de places devraient être crées afin d'accueillir les SDF, les ménages victimes d'expulsions locatives et les migrants en attente de titre.

Classé monument historique
L’agence caennaise en charge du projet est dans l’attente de l’agrément de Bercy, pour valider ce projet. Qualifié par cette dernière de "programme d’exception", puisque le bâtiment, édifié entre 1520 et 1525, est classé monument historique. Sur chaque appartement de réinsertion, 66 % des travaux sont déductibles des impôts. "Une économie non-négligeable qui permettra sans doute de construire d'autres centres d'hébergement", selon le gérant de l’agence.

Un enthousiasme partagé par Joël Bruneau : "
Nous sommes en discussion avec les associations caritatives et les collectifs de soutien aux squats afin que la nouvelle offre réponde au mieux aux besoins". L'épicerie sociale, elle, permettra d'offrir des produits (alimentaire, cosmétique, maison, etc) à contre-courant de la vie chère imposée par les grandes enseignes du centre-ville.
Avez vous remarqué que le lien que vous citez, vers ouest france, évoque exactement l'inverse de ce que vous exposez ici?
RépondreSupprimerAh booon ?! Mince, ils ont dû se tromper, comme d'hab.
SupprimerFaire du monde entier un immense camp de HLM pour les sous-prolétaires que nous sommes devenus : voilà le rêve de certains qui n'ont jamais visité l'Union Soviétique ni la Chine Populaire...
SupprimerCette petite phrase nous intéresse. Envoie-nous un mail.
SupprimerLa présidente d'un office HLM de Caen (pour ne pas la citer...) ayant déclaré récemment, lors d'une réunion au Chemin Vert, qu'"il y a trop de pauvres à Caen", c'est probablement la raison pour laquelle la Ville entend ramener des riches en centre-ville. A chacun sa conception de la mixité sociale...
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RépondreSupprimerVont-ils embauché des Veilleurs de nuit ou des agents d'accueil ?
RépondreSupprimerA qui faut-il s'adresser ?